Grands espacesLe Cantal est traditionnellement, depuis le XIXe siècle, une terre d’émigration : vers l’Espagne, vers Paris. La nouveauté, depuis les années 1970, c’est que le solde d’accroissement naturel est devenu négatif, ce qui accentue l’effet du solde migratoire. Le taux de fécondité est en effet l’un des plus bas de France. Peu de jeunes, beaucoup de quadragénaires et une population âgée : telle est la silhouette de la pyramide des âges. La désertification du milieu rural fait du Cantal un pays de grands espaces qui reposent le citadin las des grandes métropoles congestionnées. C’est probablement ce qui attire les Anglais, qui commencent à s’implanter, comme ils l’ont fait depuis plusieurs décennies dans les départements du sud-ouest. Le bassin d’AurillacAurillac est la 3e ville d’Auvergne, derrière Clermont-Ferrand et Montluçon - sans compter Paris, peut-être la première ville cantalienne de France. Située presque à environ deux heures en automobile de trois capitales régionales (Limoges, Clermont-Ferrand et Toulouse), Aurillac comble une lacune dans le réseau urbain français, ce qui en fait une ville de ressources. Le bassin d’Aurillac (environ 50.000 habitants, le tiers du département) est d’ailleurs en expansion. Les communes d’Arpajon-sur-Cère et d’Ytrac, limitrophes d’Aurillac, pourvoyeuses d’emplois, sont respectivement les 3e et 5e du département en nombre d’habitants. Elles forment sa couronne périurbaine et ont connu un fort mouvement de construction d’immobilier neuf. Les deux sous-préfectures, Saint-Flour et Mauriac, occupent le 2e et le 4e rang du classement des 260 communes cantaliennes. On trouve ensuite des chefs-lieux de canton, pôles d’emploi secondaires situés sur des axes routiers : Riom-ès-Montagnes, Murat, Maurs et Massiac. Chiffres clés - 150.778 habitants en 1999, soit 0,26 % de la population française
- 5726 km² soit 1, 04 % du territoire français
- 26 habitants au km², soit quatre fois moins que la moyenne française
- 0,8 % d’étrangers
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